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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 11:32



Partons du principe que la nature (la source) a mis à la disposition de l’univers les éléments fondamentaux de la vie (les cinq éléments) ainsi que les lois qui les organisent (dont la première de toutes : le yin et le yang)…

 

Ainsi ont été créés sur des temps très étendus, l’univers, les galaxies, les étoiles, les planètes (dont la terre) et sur terre, la vie végétale puis animale, dont l’homme. L’étude de l’évolution des espèces montre qu’il n’y a pas d’évolution linéaire, ni de répétition à l’identique, ni de retour en arrière, le but de la vie étant de se transformer sans cesse. Ce sont des lois que nous retrouvons dans tous les mondes du monde : la vie céleste, la vie terrestre, le corps humain, la vie de l’homme, le taiji quan… Au cours de l’évolution de notre monde, des milliers d’espèces sont nées puis ont dégénéré ou disparu, tandis que des milliers d’autres se sont développées et ont prospéré, et cela dans un ballet sans fin qui fait changer le monde chaque jour mais dont nous ne mesurons l’amplitude que sur les siècles passés… Une fois encore, nous retrouvons ces lois dans la vie des atomes, des neurones, des sociétés industrielles, des styles de taiji quan…

 

Cela signifie que les conditions d’une naissance et d’une mort peuvent changer d’un instant à l’autre et peser pas plus lourd qu’un cheveu dans la balance de la vie… Nous aurions pu aussi bien ne jamais voir le jour en tant qu’espèce, de même que la terre aurait pu ne jamais être créée, de même que les étoiles auraient pu ne jamais être formées,  l’univers aurait pu ne jamais naître du vide originel… Quelle chance avons-nous d’être vivants ! Cela est si extraordinaire (inquiétant pour certains), qu’à ce jour, nous n’avons pas encore trouvé de planète dans l’univers que nous connaissons, qui ait réuni toutes les conditions propices à la naissance de la vie parmi des millions de combinaisons possibles pour qu’elle n’éclose pas…

 

Tout cela a été possible parce que LA condition a été réunie au départ :

 

La nature est sans volonté ni désir, sans espoir ni crainte, sans à-priori ni préjugé, sans jugement, telle la lumière qui éclaire toute chose dans ce monde sans choisir, créant par là-même une ombre à chaque chose… C’est par cette absence de volonté que la nature a l’extraordinaire générosité (amour) de laisser faire la nature des choses… pour se créer elles-mêmes en choisissant ou non de se conformer à ses lois…

 

Si la nature s’était comportée comme une mère avide de pouvoir et de contrôle, préférant une fille plus qu’un fils, décidant pour tous, récompensant ou punissant sans cesse, jugeant de ce qui est bon ou mauvais, bien ou mal, beau ou laid, quel aurait été notre monde ?

 

La nature nous laisse la grande liberté de vivre dans la cohérence et l’harmonie (l’union des éléments, la fusion du corps et de l’esprit, la cohérence pensée – parole - action….) ou dans l’incohérence et la dysharmonie qui ont aussi leurs lois (maladies, séparations, conflits…). De cette manière, elle nous permet de faire l’expérience de récolter nous-mêmes les fruits que nous semons nous-mêmes, fruits amers ou savoureux…

 

Finalement, quoique nous fassions, disions ou pensions, nous n’échappons pas aux lois de la nature ou de notre propre nature, mais à chaque instant de notre vie, nous avons le choix  d’en suivre les lois vertueuses ou les lois vicieuses, les bénéfiques ou les néfastes…

 

Encore faut-il en avoir conscience, ce qui est un autre sujet tout aussi vaste…

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 18:35



Un texte oriental raconte qu’un oiseau revêtu d’un plumage chamarré se regardait dans l’eau calme d’une fontaine. Le miroir lui renvoyait des couleurs variées : rouge, bleu, vert, doré. Doué d’humilité, sachant qu’il n’était pas le créateur de sa magnificence, l’oiseau contemplait ce chatoiement. Il interrogea un passereau réputé pour la sagesse de sa connaissance.

 

 

        - D’où me vient cet éventail de couleurs ?

 

Le moineau réfléchit longtemps avant de répondre :

 

      - Tu es comparable, dit-il, à un minuscule arc-en ciel. Evoquant le monde invisible, ta vocation est de relier le firmament à la terre. Grâce à ton vol, tu apprends aux hommes la nécessité de se dégager du sensible. Tel l’ange, dont tu es le petit frère terrestre en raison de tes ailes, tu annonces les bonnes nouvelles : tu enseignes le mystère des noces du céleste et du terrestre.

 

Satisfait par cette réponse, l’oiseau interrogateur s’envola en chantant. Le passereau, levant sa tête minuscule, suivit des yeux, là-haut, le sillage d’une lumière chatoyante…

 

Alors, il s’émerveilla et poussa de légers pépiements pour exprimer son admiration.


Non loin, un tisserand avait en silence assisté à la scène.* Il était pauvre et manquait de travail, mais il savait la langue des oiseaux et avait tout compris. Prenant un morceau de pain, il se mit à chanter avant d’entamer son frugal repas.

 

La brise transporta les vibrations sonores de l’oiseau et du tisserand : deux hymnes de joie se répondirent tels un couplet et un refrain. Et toute la création tressaillit de béatitude. Même les pierres riaient tandis que les boutons de fleurs s’ouvraient. C’était là leur façon de sourire.

 

Des hommes qui se trouvaient dans un chemin entendirent les mélodies. Mais ils n’y prêtèrent aucune attention.

 

Une petite taupe passa son museau à travers une motte de terre : elle écoutait et se sentait heureuse. Quand au soleil, il redoubla de clarté : l’air et la terre se réchauffèrent.

 

Et ce fut le printemps.

* ce tisserand était peut-être un cousin du tisserin, oiseau d'Afrique et de Madagascar qui construit un  nid vertical suspendu très élaboré...

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 09:26



"Les Blancs se sont toujours moqués de la terre, du daim ou de l’ours. Quand nous, Indiens, tuons du gibier, nous le mangeons sans laisser de restes. Quand nous déterrons des racines, nous faisons de petits trous. Quand nous construisons nos maisons, nous faisons de petits trous. Quand nous brûlons de l’herbe, nous ne ruinons pas tout.
Pour faire tomber glands et pignons, nous secouons les branches. Nous ne coupons pas les arbres. Nous n’utilisons que du bois mort. Mais les Blancs retournent le sol, massacrent tout. L’arbre dit : « Arrête, j’ai mal, ne me blesse pas. » Mais ils l’abattent et le découpent en morceaux..."
 

(Une vieille femme Wintu)

 

     

"Saviez-vous que les arbres parlent ? Ils le font, cependant. Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L’ennui, c’est que les Blancs n’écoutent pas. Ils n’ont jamais appris à écouter les Indiens, aussi je doute qu’ils écoutent les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m’ont beaucoup appris : tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit."

 

(Tatanga Mani ou Walking Buffalo, Indien Stoney ( 1871-1967)

 

 

 

voir page « le plus noir des scénarios climatiques se profile»


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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 08:31





                                                                                  copyright


«Fleur»

Acrylique sur bois -15 x 20 - Sandrine Cerdan

sand.cerdan@orange.fr







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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 08:14

 

 

Si un jour, vous rencontrez un âne, demandez-lui de vous aider à mieux comprendre le premier principe du taiji quan : absorber

Amusons-nous (il s’amusera aussi, surtout si c’est un âne malicieux et il y en a beaucoup !) à le pousser sur toutes les parties de son corps, pas comme des brutes, bien sûr, mais comme nous le ferions avec un partenaire.

 

L’âne a t-il bougé ? A t-il déplacé seulement une patte ? S’est-il gentiment moqué ou attend-il patiemment que nous recommencions ?

 

Que sentons-nous sous nos mains ? Une sorte de matière chaude serrée et souple à la fois, vivante comme une balle de coton qui se serre quand nous la pressons mais cette fois avec quatre pattes ! Ca résiste et ça ne résiste pas… Ca s’écrase et ne s’écrase pas… Ca s’enfonce et  ne s’enfonce pas…

 

Comment fait-il cet âne, lui qui ne pratique ni taiji ni qi gong, à part le gi gong de la voix lorsqu’il veut un câlin et du foin, ou inversement ?

 

Il a quatre pattes, quatre piliers en quelque sorte, c’est plus facile pour s’ancrer dans la terre. En plus, il a mangé du foin, des pommes et du pain dur tout l’hiver donc il est gros comme un bœuf, ça aide. Enfin, son centre de gravité est très bas. Mais cela n’est pas suffisant ! Nous avons tout de même deux jambes, c’est moins bien que l’âne mais mieux qu'une aigrette, et nous avons aussi mangé beaucoup de cassoulet et de gratin dauphinois cet hiver !

 

Ce qui fait que l’âne ne bouge pas, c’est qu’il est enraciné et détendu, voilà tout ! En tant qu’animal, il est relié à la terre chaque seconde de sa vie sans même s’y efforcer, pour lui, c’est naturel. Non seulement il absorbe la poussée de notre corps mais il la transfère immédiatement au sol par ses quatre pattes. Il l’annule. Il crée un courant continu entre nous, lui et la terre et ce courant le scelle comme un pieu dans son pré. Il fait tout cela sans le faire, tout en mâchouillant sa bouchée de foin, tandis que nous sommes en sueur…

 

Merci l’âne, pour cette leçon !

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 08:47



« La Voie naturelle est comparée au cheminement de l’eau. La femme et l’enfant. C’est la voie de la douceur. A côté de cette glorification de la douceur, la plus grande force repose vraiment dans la simplicité. Une vie simple est l’une des plus accomplies, une vie dans laquelle le profit est déconsidéré, la ruse abandonnée, l’égoïsme éliminé, et le désir annihilé. C’est une vie dont « la perfection semble incomplète et dont la plénitude ressemble à du vide ». C’est une vie aussi brillante qu’une lumière mais qui n’éblouit pas. En résumé, c’est une vie d’harmonie, de contentement, de tranquillité, de constance, de paix et longévité »…

   

(extrait du Tao du gong fu, une étude dans la voie chinoise des arts martiaux de Bruce Lee)

 

 

 

« …La véritable efficacité est le plus souvent secrète et cachée, voire volontairement dissimulée, car le comble de la vraie connaissance est de se jouer d’elle, de feindre que l’on ne sait rien. J’ai personnellement connu quelques vrais maîtres qui apparemment pouvaient être confondus avec les personnages les plus communs. Cette tradition très vive, en particulier dans le monde du soufisme en Islam, est devenue en fait une caractéristique essentielle du soufisme même. Car très souvent, il est dit qu’un « pïr », un maître, et plus encore, le maître des maîtres, le « Pôle », doit rester inconnu et parfois inconnu à lui-même. Car l’humanité est parsemée d’êtres dont la qualité intérieure est un champ de force déterminant pour le bienfait et la sauvegarde de la vie. Ces êtres qui sont des centres spirituels sont là pour créer autour d’eux des influences bénéfiques propices à maintenir ou à transmettre la tradition secrète. »

 

(extrait de la préface de Michel Random des Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon, réunis par Pascal Fauliot)


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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 08:27


Qui n’a pas dit à ses enfants : dis bonjour au monsieur ! dis merci à tatie ! Dis pardon à la dame ! laisse ta place au grand père ! demande avant de te servir et dis s’il te plait ! tu as encore oublié le mot magique…

 

Et nous ?

 

Savons-nous demander avant de cueillir une fleur ? Savons-nous remercier la truite que nous mangeons ? Savons-nous nous excuser auprès des fourmis lorsque nous en écrasons une ? Savons-nous laisser leur place aux arbres dans nos forêts d'immeubles ? Saluons-nous chaque matin et chaque soir la lune et le soleil comme nous saluons chaque fois la boulangère et le postier ?

 

Aurions-nous perdu les mots magiques ?

 

Oubliées, les Lois ?

 

 

 

 

Si tu coupes un arbre,

n’importe quel arbre,

cela te blessera,

et tu peux en tomber malade.

 

Lorsque l’arbre disparaît,

les animaux disparaissent aussi.

Et le pays change.

 

Touche à rien.

Demande d’abord !

C’est ça, la Loi.

 

(Jackie Friday Kuku Yalandji

de la forêt tropicale Bloomfield River)

 

 

 

 

Quand tu te lèves le matin,

remercie pour la lumière du jour,

pour ta vie et ta force.

Remercie pour ta nourriture

et le bonheur de vivre.

Si tu ne vois pas de raison de remercier,

la faute repose en toi-même.

 

(Tecumseh, chef Shawnee – 1768-1813)

 


 
 

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 07:57


Le printemps « Primus tempus » 

 

 

C’est quand notre enfant debout fait son premier pas puis nous lâche la main, quand chaque matin après le temps des rêves, nous nous éveillons, quand chaque matin, après le temps de la lune, le soleil renaît, c’est quand un matin la rosée se réchauffe et qu’une une brise plus douce nous offre le parfum des premières jonquilles en même temps que le rossignol chante qu’il est le plus beau… C’est quand autour de nous soudain l’air devient vert, tendre, doux, si beau que nous avons envie d’être l’herbe, les saules et le blé des champs, que nous avons envie qu’ils poussent en nous…

 

C’est le temps de la primevère  « prime voire » la première née du souffle printanier, discrète et fragile qui nous fait coucou ! Le temps des jonquilles venues d’Espagne (junquillo), fières d’être des soleils en miniature, et de leurs cousines les narcisses du poète, si belles qu’elles ne voient qu’elles… Le temps des jacinthes des bois, des violettes et des pâquerettes cadeau de Pâques, des fleurs de pommiers et de cerisiers par milliers qui moussent dans notre nez…

 

C’est le temps du bourgeon de l’arbre, chair au cœur du tronc, petit arbre dans l'arbre, bourgeon à bois, à feuille, à fleur, bourgeon à fruit ou bourgeon mixte et sur nos langues, papilles du printemps… Rameau d’espoir aux Pâques fleuries…


 

 

 

"La brume s’étend,

Sonnent les conques.

Comme une pluie,

Sur moi, sur la terre entière,

Les fleurs : elles naissent, elles ‘épanouissent,

Elles viennent donner la joie au monde.

Comme dans sa demeure,

Notre Père, comme l’oiseau quetzal au Printemps,

Se pare de fleurs.

Il est là, Celui qui donne la vie.

Voici que vibrent les riches tambours,

Que chantent les flûtes harmonieuses,

Trésor du Dieu, du maître des Cieux.

Ainsi qu’un collier de plumes rouges

Il frémit sur le monde."

 

Cacamatzin (paroles aztèques)

 

 

 

 

"Même mon ombre

est en pleine forme

premier matin de printemps"

 

Issa (haiku, Japon)

 

 

voir page : "le printemps des poètes"
page à venir : « le printemps, un souffle parmi les cinq »



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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 08:08



"Il y a très longtemps,

bien avant le temps du Rêve,

avant même que le temps puisse être compté,

le monde n’avait pas de forme.

Il était mou et sans cesse en mouvement.

 

Au tout début du Temps du Rêve,

Warramarrungundji sortit de la mer.

Etre féminin de forme humaine, il créa la terre

et donna naissance aux humains et à leurs langues.

 

Puis d’autres Etres Créateurs sont venus.

Ginga, le crocodile géant ancestral, créa le roc.

Marrawuti, l’aigle des mers porta les nénuphars

dans ses erres et les planta dans les plaines.

 

Une fois l’acte de création accompli,

les esprits des Grands Ancêtres

se sont incrustés dans les paysages

où ils sont toujours.

 

Warramarrungundji est un rocher blanc en pleine forêt,

Ginga, une montagne dont la forme est semblable

à celle de son dos.

 

La terre est notre mère, l’aigle notre cousin,.

L’arbre pompe notre sang et l’herbe pousse.

 

Les Etres ancestraux nous ont dit :

« Maintenant que nous avons fait toutes ces choses,

à vous de les surveiller afin qu’elles restent pour toujours. »

 

C’est ainsi que les humains ont été chargés

d’être les gardiens de la planète."

 

(paroles aborigènes, tirées du récit Gagudju de la création )


 

Les aborigènes (et non les ARborigènes) australiens pensent que les Grands Ancêtres (animaux-êtres humains-géants) auraient disparu à la suite d’une pluie de météorites, laissant derrière eux, non seulement les rêves, mais aussi la Loi.

 

  

 

"La Loi est venue il y a très longtemps.

 

Toutes les choses sacrées

sont venues à ce moment-là.

 

Seuls les hommes changent.

Ils naissent.

Puis meurent.

Mais la Loi, elle

demeure.

 

Chaque homme est responsable de la Loi

et de la culture.

 

La loi vient des Débuts.

Les Européens l’appellent Histoire.

La loi des Europèens change.

Notre Loi, elle

demeure.

 

Mon grand-père donna la Loi à mon père.

Mon père me l’a donné.

Toujours la même.

Aujourd’hui, j’en prends soin.

Elle est de ma responsabilité,

jusqu’à ce que je la transmette à mon tour.

 

L’esprit de cette terre pénètrera ma femme.

Elle aura des enfants,

des enfants de notre terre.

Tous appartiendront à ce pays.

Et à son Rêve.

 

Les hommes naissent.

Puis meurent.

Mais la Loi, elle

demeure."

 

(James Barripang, Pays Golpa, archipel de Wessel)



 

 

Pour les Eskimos, « au début des temps, il n’y avait pas de différence entre les hommes et les animaux. Toutes les créatures vivaient sur terre…

 

 

…Un homme pouvait se transformer en animal

s’il le désirait

et un animal pouvait devenir un être humain.

Il n’y avait pas de différence.

Les créatures étaient parfois des animaux

et parfois des hommes.

Tout le monde parlait une même langue.

En ce temps-là, les mots étaient magie

et l’esprit possédait des pouvoirs mystérieux.

Un mot prononcé au hasard

pouvait avoir d’étranges conséquences.

Il devenait brusquement vivant

et les désirs se réalisaient.

Il suffisait de les exprimer.

On ne peut donner d’explication.

C’était comme ça.

 

(Légende eskimo)

 

 

 

voir page "le souffle des grandes mythologies et des grands traités sur l'univers"

 

 

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 12:25

 Lao Tseu

 

  

"Quand l’être naît, son corps est souple et délicat. Quand l’être meurt, son corps est raide et dur. Toutes choses, comme l’herbe et l’arbre, sont souples et délicates quand elles sont vivantes. Mais elles deviennent flétries et sèches quand elles sont mortes. Par conséquent le dur et le fort sont les compagnons de la mort. Le souple et le délicat sont les compagnons de la vie. C’est pourquoi une armée est anéantie quand elle devient forte et un arbre est abattu quand il croît énormément. Le dur et le fort se trouvent en position inférieure. Le souple et le délicat occupent la position supérieure."


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