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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 15:26


Une riche vieille dame décide d'aller faire un safari photo en Afrique. Elle emmène son fidèle vieux caniche pour lui tenir compagnie. Un jour, le caniche part à la chasse aux papillons, et avant longtemps, il s’aperçoit qu'il s’est perdu. Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un léopard courir vers lui avec l'intention visible de faire un bon repas. 

 
Le vieux caniche pense :"Oh, oh! Je suis vraiment dans la mE2, enfin je suis embêté, là !"

 

Remarquant les quelques os d’une carcasse qui traîne sur le sol à proximité, il se met aussitôt à mâcher les os, tournant le dos au léopard qui approche. Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux caniche s'exclame haut et fort : 

 
"Ouah, ce léopard était vraiment excellent! Je me demande s'il y en a d’autres par ici?"  

 
En entendant cela, le jeune léopard interrompt son attaque en plein élan, il regarde le caniche avec effroi, et s’enfouit en rampant sous les fourrés. 

 
"Ouf !, soupire-t-il, c'était tout juste ! Ce vieux caniche a failli m’avoir !"  


Cependant, un vieux singe, qui avait observé toute la scène d’une branche d'arbre à proximité, se dit qu’il pourrait mettre à profit ce qu’il sait en négociant avec le léopard et obtenir sa protection. Il part donc le rattraper mais le vieux caniche, le voyant courir à toute vitesse après le léopard, réalise que quelque chose doit se tramer.  Le singe rattrape vite le léopard, lui dévoile le pot aux roses, et lui propose son accord. 

 
Le jeune léopard est furieux d'avoir été trompé : 


"Arrive ici, le singe, monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver à ce petit malin!" 


Le vieux caniche voit le léopard accourir avec le singe sur son dos et s’inquiète : 
"Que vais-je faire maintenant?" Mais au lieu de s’enfuir, le chien s’assied dos à ses agresseurs, faisant semblant une fois de plus de ne pas les avoir vus, et juste au moment où ils arrivent à portée de voix, il s’exclame : 


"Où est donc ce foutu singe ? Ça fait une heure que je l’ai envoyé me chercher un autre léopard ! »   

 


Morale de cette histoire : On ne plaisante pas avec les vieux de la vieille.  L'âge et la ruse arriveront toujours à triompher de la jeunesse et de la force!  L’astuce et l’esprit viennent seulement avec l'âge et l'expérience.    

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 15:21



Un soir, un vieil Amérindien parlait à son petit-fils du combat qui se livre à l'intérieur de chacun de nous. Il l'expliquait comme suit :

 

"Il y a deux loups en chacun de nous.

 

Le loup du Mal. C'est la colère, l'envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, le mensonge, l'orgueil, la supériorité et l'ego.

 

Le loup du Bien. C'est la joie, la paix, l'amour, l'espérance, la sérénité, l'humilité, la bonté, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité la compassion."

 

Après y avoir réfléchi pendant un instant, le petit-fils demande: "Grand-papa, quel loup gagne?"

 

Le Grand-papa lui répond simplement: "Celui que tu nourris."

 

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 15:16

 

« L’Aïkido est une fleur d’exception, disait O Senseï Morihei Ueshiba. Votre cœur, a t-il précisé, est plein de semences fertiles prêtes à germer, tout comme la fleur qui, par l’effet conjugué et subtil de la lumière (élément feu) et de l’eau, jaillit du sol et s’épanouit au milieu même de ce monde matérialiste. Dès lors, convient-il de ne pas se laisser ni opprimer, ni perturber par le monde extérieur, ni même s’en remettre aux bienfaits d’objets matériels surtout s’ils sont fournis à profusion, qui conduit assurément à une vie superficielle, et où viennent se confondre réalité et apparence.[…] O Senseï ajoutait que la fleur d’exception fleurit chaque fois que l’Aïkido est pratiqué avec sincérité. » Tiré de Energies Hors Série sur l’Aïkido

 

« Le principe du Kung-fu n’est pas une chose qui peut être apprise, comme la science, par la recherche et la découverte des faits. Il doit grandir spontanément, s’épanouir comme une fleur dans un esprit libre de désirs et d’émotions.. Le cœur de ce principe du Gong Fu est dans le Tao, la spontanéité de l’univers. » Bruce Lee, dans le Tao du Gong Fu.


N'est-ce pas vrai des arts en général ? L'art n'est-il pas simplement l'expression de soi et les arts ne reviennent-ils pas tous à la même vérité ?



 

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 06:31

à déguster sans modération, à transmettre à l'infini...

LesSeptMerveillesduMonde.pps

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 07:03







    Histoire_de_ la _Marguerite.pps
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 07:00

 

Objet : QUESTION DE CONSCIENCE

 

Une petite question de conscience

Tu conduis ta voiture dans une nuit de tempête terrible. La visibilité
est presque nulle, les vents sont atroces. Tu passes devant un arrêt
d'autobus, isolé, où attendent trois personnes :
   1. Une dame âgée en sérieux danger de mort.
   2. Un vieil ami qui t'avait déjà sauvé la vie.
   3. La femme (ou l'homme) de tes rêves, ton partenaire idéal...


QUESTION :Tu ne pourrais prendre qu'un seul passager à bord, qui prendrais-tu ?


Penses-y bien avant de continuer à lire...

Ceci est un dilemme moral et éthique qui a été utilisé au cours d'un
entretien d'embauche. Tu pourrais prendre la vieille dame, car elle
est en danger de mort, et il serait logique d'essayer de la sauver en
premier. Ou tu pourrais prendre ton vieil ami, puisqu'il t'a sauvé la
vie, ce serait une bonne occasion de lui rendre un service à la
hauteur de ce qu'il a fait pour toi. Cependant, tu ne rencontreras
peut-être plus jamais le partenaire idéal...

Penses-y bien avant de continuer à lire...

 

La personne interviewée qui a été engagée (parmi 200 candidats) n'a pas hésité à donner sa réponse. J'adore cette réponse !


QU'EST-CE QU'IL A DIT ?
Tout simplement :

"Je donnerais les clés de la voiture à mon vieil ami, et je le
laisserais prendre la vieille dame pour l'emmener à l'hôpital. Moi, je
resterais là pour attendre l'autobus avec la femme de ma vie".


IL FAUT SAVOIR SURPASSER LES OBSTACLES APPARENTS QUE NOUS DONNENT NOS PROBLÈMES, ET APPRENDRE À PENSER CRÉATIVEMENT !

BONNE RÉFLEXION !!!



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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 06:56


Un jour, dit la légende, une femme tomba de la terre-du-ciel. Elle tomba par un trou laissé par un arbre déraciné et comme elle tombait, elle saisit dans ses mains une poignée de graines Elle tomba très longtemps. Sous elle, pas de Terre, seulement les eaux primordiales, et sur ces eaux, des oiseaux et des animaux aquatiques.

 
"Regardez" ! dirent-ils, quelqu’un vient. Alors, quelques oiseaux – des cygnes et des oies – s’envolèrent pour l’attraper sur leurs ailes. En bas, les autres créatures tinrent conseil. "Il faut trouver un endroit pour elle", dirent-ils. "Nous devons apporter la Terre". Alors, l’un après l’autre, ils plongèrent pour tenter de rapporter un peu de boue du fond de la mer. Tous échouèrent sauf le dernier – le rat musqué – (chez les Hurons, le crapaud, NDT). Il apporta une pleine poignée de boue humide.

 

"Maintenant, où la mettrons-nous ?" dirent-ils. "Mettez-la sur mon dos" répondit une voix profonde. C’était la Grande Tortue qui remontait des profondeurs. Quand ils eurent placé la terre sur le dos de la Grande Tortue, celle-ci se mit à grandir de plus en plus jusqu’à devenir ce continent sur lequel nous nous tenons, cette terre sur le dos de la Grande Tortue.

 

Alors la Femme-du-Ciel y fut placée par les oiseaux. Là, elle sema les graines qui devinrent de bonnes plantes.

 

 

Ainsi commence ce récit de la Création. C’est une très vieille histoire, mais pour certains, elle est aussi vraie et nouvelle que si cela était arrivé hier. Elle nous rappelle la relation qui existe entre toutes les choses, que nous, humains - petits enfants de la Femme-du-Ciel – existons à cause et en relation avec la totalité du monde vivant qui nous entoure.

 

La terre sous nos pieds est vivante (et les théories géologiques  modernes avec les idées de plaques tectoniques et de dérive des continents se conforment bien à l’image de cette terre vivante sur le dos d’un gros animal lent).

 

C’est plus qu’un beau mythe, c’est une histoire avec laquelle nous devons vivre.

 

 

légende amérindienne

tirée de l’Anthologie de la poésie amérindienne,

Bacchanales n°22, revue de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 06:28

 

Etre le moule de la terre…


 

 

                                       vue générale


La terre demande aussi d’être présent dans son corps, de maîtriser ses gestes, d’avoir de la coordination. Certaines personnes en manquent. Elles ne sentent pas leurs gestes ni leur force, elles ne comprennent pas ce qu’elles font ou ce qu’elles doivent faire. C’est aussi une histoire de sensation. Par exemple, elles ne sentent pas, en fermant les yeux, quand leur terre est centrée, qu’elle est calme, qu’elle tourne droit, qu’elle est rassemblée au centre du tour, c’est difficile à expliquer… Cela fait partie des choses qu’on ne peut pas apprendre à quelqu’un, il doit le sentir lui-même. Pour les personnes qui ne sentent pas bien leur corps, il est difficile de travailler la terre.

 

Pour centrer la terre, il faut bloquer sa respiration et toutes ses articulations, les épaules, le coude, les poignets et les doigts. Etre immobile de partout, et penser que c’est toi qui donnes la forme à la terre. Ne pas oublier que la terre s’échappe dès qu’elle peut. C’est une matière souple qui s’écarte si la forme est large et se resserre quand la forme est serrée.. Tu dois avoir une forme rigide, être son moule en quelque sorte…

 

Ensuite, pour les autres gestes, tout ton corps doit être immobile sauf tes poignets. Ce sont tes poignets qui donnent le mouvement et tes doigts qui donnent la forme. Au début, on est soit tout mou, soit tout dur, c’est normal. Chaque activité forme le corps à sa façon. Et le corps forme la matière que tu travailles. C’est vrai pour le bois, le métal, la pierre…

 

On commence donc par tourner 400g, c’est déjà beaucoup, tu l’as bien compris en le faisant toi-même. Avec 400g, on apprend les cinq gestes de base sans trop se décourager. Puis, petit à petit, on maîtrise la force de ses gestes. Ni trop, ni trop peu, au bon moment, au bon endroit. Si vous serrez la terre trop fort, vous la déchirez. Si vous la serrez sans force, rien ne se passe…

 

Un des principes est d’avoir le plus de surface possible de votre main en contact avec la terre. Vous la sentez mieux. Elle réagit mieux. Un second principe qui rejoint le premier est d’avoir des gestes lents. On ne se rend pas compte qu’il faut de la lenteur dans ses gestes. Il faut faire un grand geste jusqu’au bout et pas des petits qui s’enchaînent. Prendre son temps, le travail de la terre est précis mais pas rapide. Quand vous posez vos mains sur la terre pour commencer un geste et que vous les enlevez pour le finir, il faut bien penser à ne pas le faire trop rapidement. Sinon ça rate. Au début, soit on commence trop fort, soit on finit trop fort. On est content d’y aller, on est content d’y être arrivé, alors on approche ou on enlève ses mains trop vite et tout est à refaire…

 

Cela fait beaucoup à penser au début, mais encore une fois, cela vient avec le temps et l’entraînement…

 

à suivre…

 

 

Nathalie Pouzet et Jean-Jacques Dubernard 

Poterie des Chals, chemin de la poterie, 38150 Roussillon

Tel/fax : 04 74 29 54 40

http://poteriedeschals.free.fr

 

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 09:35


Reçu par internet :

 

 

« La télé déclaration des Impôts :

 

Le gouvernement supprime les 20 euro de réduction pour les télé déclarants... (déclaration par Internet).


Le gouvernement va ainsi gratter encore quelques 3 milliards d'euro,
sur notre dos, bien-sûr...


Faites donc tous votre déclaration
sur papier cette année.


Si tout le monde suit, ils seront obligés d' embaucher pour faire saisir nos feuilles.


Ainsi on créera peut-être des emplois supplémentaires et vous montrerez au gouvernement qu' il n' est pas toujours gagnant à nous taxer...

 
Faites circuler autour de vous !!!!!!!!!!!! »

 

 

 

Oui, mais…

 

 

Les 20 milliards grattés sur notre dos ne sont-ils pas 20 milliards d’économie à ré-investir dans d’autres domaines ?

 

L’informatisation des déclarations n’a t-elle pas créé des emplois ?

 

L’informatisation des déclarations est-elle majoritaire par rapport à l’envoi papier ?

 

Ne nous avaient-ils pas avertis lors du lancement de la télé-déclaration, que la réduction de 20 euros étaient une mesure incitative qui ne serait appliquée que les premières années ?

 

Pourquoi parler de taxe alors qu’il était question de nous faire grâce de 20 euro ?

 

Fait-on quelque chose pour nuire à l’état ou pour construire notre vie ?

 

La question "faut-il déclarer par internet ou par papier" est-elle la vraie question ?

 

Qu’est-ce qui serait plus bénéfique pour l’Etat ?

Qu’est-ce qui serait plus bénéfique pour nos emplois ?

 

Posons la question de cette manière :

 

Ce qui est bon pour l’Etat est-il bon pour l’individu ?

 

D’autre part, il semble qu’il y ait une seconde question à l'intérieur de la première :

 

Et les arbres qui nous font le papier avec l’eau et la pollution des usines à papier ?

 

Qu’est-ce qui serait plus bénéfique pour nos emplois ?

Qu’est-ce qui serait plus bénéfique pour notre planète ?

 

Une seconde question apparaît ainsi :

 

Préservation de la nature ou préservation des emplois ?

 

 

Existe t-il une réponse « juste » à ces questions ?

 

Peut-être pas de réponse mais au moins une réflexion…

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 19:04


Originaire du Japon, le muguet est une plante qui pousse dans les sous-bois d’Europe, de la famille des Liliacées. Son nom latin, Convallaria Majalis, signifie
Lys des vallées (convallis=vallée, leiron= lis et  maialis=mai). Le muguet pousse à l'état sauvage dans les endroits ombragés mais bien aérés de tous les pays d'Europe dont il est originaire. Une variété a été importée en Amérique du Nord par des immigrants qui sont allés s'installer dans le Nouveau Monde. Le muguet n'apparaît dans les jardins qu'au XVI è siècle. En zone européenne tempérée, là où sa présence est naturelle, il est, avec la pervenche, un bon indicateur de l’ancienneté et de la « naturalité » d’une forêt.

 

On l’appelle aussi Muguet des bois, Clochette des bois, Grelot, Grillet, Lys de mai, Lys des vallées, Amourette ou Gazon de Parnasse…

 

Le  Muguet  est la fleur du printemps. Il se manifeste au moment du renouveau, du réveil de la nature.

Il représente ainsi l'effort perpétuel de la renaissance dans les cycles de la nature et évoque la victoire du printemps sur l’hiver. Célébrant la sortie des ombres d’hiver, des lunes froides, le retour de la lumière, il annonce la saison nouvelle. C’est un précurseur… Il était fêté comme tel par les Celtes jusqu’au II è siècle avant J.-C. Les Celtes faisaient tout simplement du muguet qui s’épanouit dans les sous-bois à cette période, le fleur porte-bonheur du printemps.

 

 

C'est le premier mai
Cherchons, cherchons...
Les brins de muguet.

Dans les bois, sur les talus,
Sentez, sentez...
Ces belles clochettes parfumées.

Regardez ce massif de fleurs :
Cueillons, cueillons..
Ce porte-bonheur.

 

(Comptine)

 

 

Au Moyen-Age, le muguet aux blanches clochettes symbolise la pureté virginale. Ainsi a t-il été associé à la vénération de la Mère de Jésus-Christ. Le 1er mai devient alors un jour dédié à la Vierge Marie et à la pureté pour les Chrétiens qui consacrent encore aujourd’hui le mois entier à la Mère de Jésus-Christ. Dans l’imagination médiévale, le muguet représente par sa blancheur et son parfum délicat, l’humilité et la douceur de la Vierge. Il fleurit d’ailleurs au moment de l’Annonciation.  Ne le nomme t-on pas aussi  Larmes de Sainte Marie ?

 

En été, les clochettes du muguet sont rouges… C’est peut-être pour cela que le muguet est aussi messager de l’amour et qu’il prélude aux mariages et à la famille. Le 1er mai 1561, le roi français Charles IX  officialise la tradition en décidant d'offrir un brin de muguet en guise de porte-bonheur chaque année aux dames de la cour. Porte-bonheur pour de futures fiançailles… La petite plante à clochettes symbolise très vite les rencontres amoureuses qui avaient la possibilité « officielle » de se dérouler dans des bals organisés le 1er mai, finissant par les épousailles… Une légende plus ancienne veut qu'Apollon ait tapissé le Mont Parnasse de muguet pour que les muses  ne se blessent. Dans le folklore français, les noces de muguet symbolisent 13 ans de mariage… La légende témoigne, elle aussi, de l'affection du muguet pour le rossignol qui ne revenait pas dans la forêt avant que le muguet n'ait fleuri en mai…

 

 

C'est mon petit bouquet de fleurs

Mon petit muguet, mon porte-bonheur

Je l'ai cueilli pour la vie entière

Et je veux le porter à ma boutonnière.

Mon joli petit bouquet

Avec des yeux comme deux grands bleuets

Ce petit nom là lui va comme un gant

Car en la regardant je crois au printemps

 

(Georges Guétary)

 

 

Le nom français du muguet, connu dans les textes depuis 1200 sous la forme mugue ou musguet, est un dérivé de musc, sans doute une altération de muscade, en raison de ses fragrances… D’un parfum délicat et suave, le muguet est apprécié dès le XVIè siècle, notamment des galantes et des galants, appelés jusqu'au XIXè siècle, muguets ou muguettes allant conter fleurette, ou mugueter…

 

 

Timide et coquet
Je m'appelle le muguet
Dans mes feuilles je me cache
de peur qu'on ne m'arrache
Et s'il est vrai que je porte bonheur
Venez, venez je vous offre mon cœur

 

(un jeune poète, Thomas)

 

 

 

Depuis la grève des ouvriers américains de Chicago (voir article « le premier mai, fête du retour de la lumière), il représente aussi notre gratitude aux travailleurs et à ceux à qui vont nos remerciements. Le muguet n’a pas toujours été la fleur du 1er mai des manifestants. Après 1880, les ouvriers prennent l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci symbolise la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs. Le triangle rouge est remplacé quelques années plus tard par la fleur d'églantine. En 1907, à Paris, le muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est enfin porté à la boutonnière avec un ruban rouge, puis sans ruban rouge.

La tradition veut que, le 1er mai, on en offre 3 petits brins en signe d'amitié. A l'époque 1900, le jour du Premier mai, les grands couturiers offraient des brins de muguet aux clientes et aux petites mains pour les remercier de leur travail aussi délicat que ses clochettes…

 

 

 

Puisse ces belles clochettes

mettre votre cœur en fête

Ce que fait pousser la terre

n'a pas de frontière

Alors que chaque humain sur terre

perçoive le parfum de cette fleur éphémère

 

(Mickaël Noël)

 

 

En France, au début du XX è siècle, il devient habituel, à l'occasion du 1er mai, d'offrir un brin de muguet, symbole du printemps en Ile de France. En 1976, le muguet est totalement associé au 1er mai, et chaque année, plusieurs dizaines de millions de brins de muguet sont commercialisés ce jour-là, muguet des bois et muguet cultivé. Une tolérance de l'administration fiscale permet aux particuliers et aux organisations de travailleurs de vendre les brins de muguet sans formalités ni taxes.

 

 

 

Le premier Mai c'est pas gai,

Je trime a dit le muguet,

Dix fois plus que d'habitude,

Regrettable servitude.

Muguet, sois pas chicaneur,

Car tu donnes du bonheur,

Pas cher à tout un chacun.

Brin d' muguet, tu es quelqu'un

 

(Georges Brassens)

 

 

 

Comme toute chose dans la nature est bénéfique et néfaste, le muguet représente une maladie et un remède : on appelle "muguet" une mycose des lèvres et de la bouche qui provoque des plaques blanches ressemblant à la fleur du muguet. Très toxique, le muguet a aussi, dans certaines conditions, des propriétés médicinales et est employée dans la préparation de médicaments destinés à soutenir le cœur

 

Pour toutes ces qualités, il porte-bonheur, chance, joie et amour à qui on l’offre jusqu’à l’année suivante… 

 

Joyeux muguet !!!

 

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